Les parents dénoncent l'inaction des autorités.Une campagne internationale intitulée #BringBackOurGirls ("Ramenez-nous nos filles") est lancée sur les réseaux sociaux.Le 5 mai, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, revendique dans une vidéo le kidnapping, affirmant que les lycéennes seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées" de force.Le 12 mai, le chef du groupe diffuse une nouvelle vidéo d'une centaine de jeunes femmes présentées comme les lycéennes enlevées, affirmant les avoir converties à l'islam et exigeant la libération de prisonniers islamistes en échange des jeunes filles.Le 16 septembre 2015, le nouveau président nigérian, l'ex-général Muhammadu Buhari, élu en mars, déclare envisager un échange de prisonniers de Boko Haram contre les lycéennes.Fin décembre, il se dit prêt à négocier avec "une direction crédible" de Boko Haram "qui nous confirme que les jeunes filles sont toujours en vie".Le 13 avril 2016, Boko Haram envoie une "preuve de vie" avec une vidéo montrant selon CNN une quinzaine de jeunes filles couvertes d'un hijab noir.

C'est pour cela aussi qu'il y a une intervention d'autres pays frontaliers qui essaient de structurer l'action contre Boko Haram. C'est pour cela que la mobilisation internationale est relativement limitée. Zoom sur l’enlèvement des lycéennes de Chibok .

Thomas Hofnung, le chef de la rubrique International sur le site "The Conversation", était l'invité de franceinfo dimanche. Cela fait quand même cinq ans et il faut savoir que non seulement le Nigeria est un géant d'Afrique qui a énormément de problèmes à gérer mais aussi que Boko Haram se situe dans une zone assez éloignée du centre nerveux du pays, dans le nord-est du pays, près du lac Tchad. Autant le sud est assez dynamique, autant le nord, où sévit Boko Haram, est une zone reculée, et économiquement délicate à gérer. Converties sous la contrainte, oui, puisqu'elles ont été enlevées. Cinq ans après l'enlèvement des lycéennes de Chibok, où en est le groupe Boko Haram ? Le 13 octobre 2016, 21 des jeunes filles sont libérées après des pourparlers avec Boko Haram, sous la médiation de la Suisse et de la Croix-Rouge.Deux autres seront retrouvées par l'armée, en novembre 2016 et janvier 2017.Le 6 mai 2017, 82 lycéennes sont libérées, après plus de trois ans de captivité, en échange de prisonniers de Boko Haram.

Donc finalement, tout ce qui se passe autour de Boko Haram, ça se passe assez loin du centre de gravité du pays, donc la mobilisation est retombée hélas.Le Nigéria est un pays qui a une croissance démographique énorme et qui représentera, dans 30 ans, la 3e population au monde. ... cinq ans maintenant après leur enlèvement. Elles ont été identifiées comme les lycéennes de Chibok. Le gouvernement aurait reçu auparavant cinq photos d'otages.Le 18 mai 2016, pour la première fois, une lycéenne est retrouvée saine et sauve, avec son bébé de 4 mois, par des milices locales et l'armée dans une zone de la forêt de Sambisa (Etat de Borno), connue pour être le bastion du groupe. Nigeria Cinq ans après leur enlèvement par Boko Haram, 112 lycéennes de Chibok toujours portées disparues. Les explications de Claude Guibal L'enlèvement . 57 parviennent à s'échapper juste après le rapt et 219 restent aux mains de Boko Haram.

Publié le : 09/05/2014 - 14:46 Modifié le : ... Il semble que l’enlèvement de Chibok ne soit d’ailleurs pas le premier. Cinq ans après leur enlèvement par des miliciens de Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, 112 lycéennes sont toujours portées disparues.

Aujourd'hui, le groupe djihadiste que l'on disait proche de la fin frappe quasi quotidiennement les pays qui le combattent. Les 14 jeunes filles présentées lundi dans une vidéo par Boko Haram font partie, selon le groupe jihadiste nigérian, des 219 lycéennes qu'il a enlevées en 2014 à Chibok et dont 107 ont jusqu'à présent été libérées.Le 14 avril 2014, 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans sont enlevées par des hommes armés à Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), berceau de Boko Haram.

Il y a beaucoup de bombardements, de répression et il y a des estimations qui ont été faites et qui montrent qu'il y a beaucoup de victimes parmi les civils qui sont imputables à l'intervention de l'armée. C'est là que Boko Haram marque des points en recrutant auprès des populations les plus démunies, où l'état est absent.C'est un mouvement qui est assez circonscrit.

"La mobilisation est retombée" déplore le spécialiste de l'Afrique Thomas Hofnung, cinq ans après l'enlèvement par Boko Haram des lycéennes de Chibok au Nigeria. ... Il y a 5 ans, Boko Haram capturait 276 lycéennes dans le village de Chibok au Nigéria. C'est un cercle vicieux. Les grandes dates sur l'enlèvement des lycéennes de Chibok

Boko Haram mène les attaques, l'armée intervient mais en intervenant elle tue un certain nombre de civils et donc quelque part elle draine vers Boko Haram d'autres recrues. Les occidentaux, les Français et les Américains, soutiennent les armées locales qui luttent contre Boko Haram, notamment en termes de renseignements et d'équipements, mais pas plus. C'est-à-dire qu'en dehors des pays frontaliers du Nigéria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, on ne peut pas dire que Boko Haram représente une menace globale. Le 14 avril 2014, 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans sont enlevées par des hommes armés à Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), berceau de Boko Haram. Enlèvement des lycéennes de Chibok: déjà 4 ans Le 14 avril 2014, 276 lycéennes avaient été kidnappées par le groupe Boko Haram. C'est une menace mais une menace vraiment localisée.Oui, parce que le président Buhari, au pouvoir depuis plus de 5 ans et réélu en février, est originaire du nord et il est très concerné par rapport à ce qu'il se passe avec Boko Haram, contrairement à ses prédécesseurs. Il a mobilisé l'armée mais le problème c'est que cette armée du Nigeria a mauvaise réputation parce qu'elle commet beaucoup de dégâts collatéraux. Mais aujourd'hui cette mobilisation est retombée.

Des jeunes lycéennes de Chibok rescapées de Boko Haram, à Abuja, la capitale du Nigeria, le 8 mai 2017.

La mobilisation a donc été forte avec une campagne internationale et le hashtag "bringbackourgirls" porté notamment par Michelle Obama. C'est un géant économique également avec la ressource du pétrole qui est fondamentale pour ce pays mais avec un taux de pauvreté très élevé.