Au début, l'usage de la drogue induit une sensation d'apaisement des tensions psychiques, une euphorie. Les risques sont énormes. Aujourd’hui, il … Une histoire de toxico.Elle commence en 1991, à la mort du père de son meilleur ami. Récit. Surtout, les injections provoquent un flash, le plus souvent décrit comme une sensation de plaisir organique intense, volontiers comparé à une manière d'orgasme général, se caractérisant par une montée de chaleur irradiant progressivement dans tout le corps, alors même que toutes les sensations synesthésiques s'abolissent de façon temporaire.

Un témoignage peu commun, celui d’Hugo, 21 ans. ». Avec du boulot, je pourrais partir.

Les A l'époque un gramme d'héroïne s'échange contre 800 à 900 F sur la place de Cahors. …

Mais ils ne se piquent pas, ils fument l'héro ou se font des La drogue semble promise à un bel avenir. Presque par hasard à vrai dire. Dernier d'une famille de trois enfants, il réalise: « Pourtant, mes parents ont fait ce qu'ils pouvaient, faut pas les blâmer. Un témoignage peu commun, celui d’Hugo, 21 ans. 24h dans la peau d'un héroïnomane de Charleroi. En effet, il a été héroïnomane durant neuf mois. Bientôt le copain de Simon se fait attraper et part quelques mois en prison. La trajectoire de l'usager d'héroïne passe par des phases distinctes.

Et Simon d'ajouter: « Avant 1990, on en trouvait pas, sauf les initiés.

On faisait pas de business. ») ».Aujourd'hui, le jeune homme de 27 ans ne veut plus se mentir.

Il se fera épingler et s'en tire avec quatre ans de prison.

Cette expérience "affreuse" était nécessaire pour raconter de façon juste l'histoire de ces gens qui vivent "dans les interstices" de la ville. Simon et son copain s'injectent tous les jours environ deux grammes chacun de poison dans les veines.« A la fin, tu voles tes amis, c'est le produit qui fait ça. Y'a beaucoup de 16-17 ans au bahut qui vendent de la came. Envie de donner votre avis ?

Ce blog ne fait pas l'apologie de la drogue et n'incite en aucun cas à la consommation de substances illicites.

Mais c'est très dur de se réinsérer avec un profil aussi chargé. C'est le début des voyages « organisés » aux Pays-Bas. En effet, il a été héroïnomane durant neuf mois. « D'un coup, on s'est mis à traîner avec des gens qui consommaient de la Pour payer leur dose quotidienne, il faut acheter en demi-gros, revendre, alimenter le trafic, en un mot dealer. C'est dans un petit village, non loin de Cahors que nous avons rencontré Simon (1). « Le fric et le produit ceinturent bien la personne. Dans Le livre de Jon, la poétesse Eleni Sikelianos fait l'émouvant récit d'un père héroïnomane et absent. Simon a alors quinze ans. (2) Les termes en italique sont expliqués dans l'encadré ci-contre.« Ici, y en a plein partout! (1) Pour préserver son anonymat, nous avons changé le prénom de notre témoin.

Joli terrain à bâtir avec vue sur la vallée, d'u[...]A 10 mn au sud de Cahors, vaste maison offrant au total environ 255 m² de s[...]Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ? « D'un coup, on s'est mis à traîner avec des gens qui consommaient de la coke (2).

Simon reprend contact avec la bande. Les petits dealers toxicos n'intéressent pas grand monde. Simon a alors quinze ans. Que la littérature ramène un peu à elle. Ça t'engage à rien, je te le donne. Récit d'une descente aux enfers depuis les premiers joints jusqu'aux derniers rails. La revente servait à payer notre propre conso... et le voyage suivant. ».Le trafic, dont il est esclave autant que partie prenante, aurait pu durer encore un certain temps si une dénonciation à la police ne l'avait envoyé quatorze mois à l'ombre. Les fouilles ne sont pas rares, les humiliations non plus...Durant trois ans, Simon poursuit le train de sa déchéance, un train d'enfer.

Pendant un an, Philippe Dylewski a rencontré des toxicomanes qui logent dans des squats de Charleroi.