Les rois et reines de Méroé doivent ainsi sans cesse repousser ces incursions abandonnant parfois le contrôle de la Nubie puis le reprenant assimilant à nouveau ces cultures dans son orbite d'influence.
Son ascension au pouvoir s’est peut-être faite par la violence et l’usurpation. Des temples et des chapelles sont Comme cette langue n’est pas encore bien comprise, cette période ne nous est encore que mal connue.

Avec des pyramides, des temples et d’autres vestiges, elle témoigne de la gloire et de la puissance du royaume Kouch à Méroé. J.-C. Méroé devint la résidence principale des souverains, et, à partir du IIIe siècle av. En lan 21 de son règne (sans doute en 732 av. Le premier Peseto attesté est Tasemerese.A cette période, Kouch est impliqué dans un commerce incluant l’or, les esclaves, les éléphants et d’autres produits tropicaux avec le monde méditerranéen.En 30 avant notre ère le futur empereur romain Auguste conquiert l’Egypte ptolémaïque de Cléopatre et Marc-Antoine. 22 Le royaume de Méroé disparut au milieu du iv e siècle de notre ère sous les coups conjugués des tribus nubiennes et de l’empire d’Aksoum. Le royaume qui conserve Napata comme capitale retrouve alors ses frontières originelles.À la fin du IVe siècle, les rois de Nubie font face à une invasion venue du Nord, quittent Des


Les pharaons du Nouvel Empire étendent leur domination jusqu’à la IVe cataracte non loin de Alors arriva la fin de la domination égyptienne, et l’éclatement de l’Égypte en plusieurs royaumes rivaux. Éclatement du royaume de Méroé en trois royaumes : En Basse-Nubie, royaume de Nobatie, En Haute-Nubie, royaume de Makurie, La région de Méroé devient le royaume d'Aloua ou Alodie. Un État, indépendant de sa puissante voisine l'Égypte, s'était développé de -2500 à -1500 dans la zone de l'actuel Soudan. Des bains royaux sont également remarquablesLoin vers l’est, fermant cette immense plaine, les pyramides royales construites au sommet de deux petites collines étaient encore quasi intactes en 1834.

En -24, Philæ et Assouan sont conquis par la candace Amanishakhéto. de la conquête romaine au Ier siècle.Cette époque est troublée par de nombreux conflits avec les tribus et peuplades nomades du désert occidental et oriental qui, poussé par la désertification inexorable de la région, cherchaient de nouvelles terres pour s’installer. Le préfet Petronius étant toutefois arrivé le premier, les deux camps y discutent vraisemblablement de paix.En 20/21, Auguste signa le traité de Samos qui est globalement favorable aux Kouchites. Ils ne paieraient plus de taxes aux Romains, conserveraient leur indépendance, mais verraient la frontière de leur royaume remonter à Hiera Sycaminos / Maharraqa.Carte de la Vallée du Nil après le traité de Samos en 20/21 ap. Cette montée en puissance d’Aksoum économique, ainsi que son ascension militaire aurait contribuées à la chute du royaume de Kouch .Carte de la campagne d’Ezana d’Aksoum en territoire kouchite ( © Sandro Capo Chichi / nofi.fr)Carte de la campagne d’Ezana d’Aksoum en territoire kouchite ( © nofi.fr) N'étant pas une civilisation de l'écrit, il est donc assez ardu de restituer son histoire et les grands personnages qui la constituent.

Cette population, une des populations ancêtres des Nubiens modernes récemment arrivés de la région du Kordofan avaient conquis peu avant le territoire kouchite.A cette époque, vers 350, le roi d’Aksoum (actuelle Ethiopie) Ezanas mentionne sur deux stèles qu’il a combattu victorieusement les Noba (terme apparemment générique pour les ancêtres des Nubiens modernes), en traversant le territoire des Kasou, (terme désignant Kouch). Le préfet d’Egypte est dépêché en Arabie avec ses troupes.

TOUS DROITS Réservés © 2014-2020 NOFI GROUP Il faut alors attendre le VIIIe siècle avant notre ère pour voir un nouveau pouvoir royal indépendant émerger en Nubie, autour de la nouvelle capitale Napata.

Des preuves linguistiques indiquent que les peuples du royaume de Les tombes acquièrent alors leur forme définitive : une fosse circulaire contenant le défunt inhumé en position contractée et la tête à l'orient, avec un matériel funéraire constitué essentiellement de céramique pour les plus humbles, l'ensemble étant recouvert d'un tumulus autour duquel les offrandes alimentaires sont déposées et les sacrifices funéraires opérés.

Royaume de Koush (Royaume de Méroé) (IVe siècle avant, au IVe siècle de notre ère) À la fin du IVe siècle, les rois de Nubie font face à une invasion venue du Nord, quittent Napata et se réfugient plus au Sud à Méroé. Elles nous informent sur de nombreux éléments de la vie, notamment familiale, des habitants de cette région.Le 3ème siècle de notre ère voit le déclin du royaume de Kouch. Il s’agit de Shanadakheto, Amanirenas, Amanishakheto et Nawidemak. On a longtemps considéré cette culture à l'aune de la civilisation égyptienne, et, de ce fait, peu d'études ont été faites à son sujet, la reléguant alors soit au stade d'une principauté dépendante du royaume des Depuis les années 1950, et notamment la campagne de sauvetage des monuments nubiens menacés par la mise en eau de la région comprise entre la première et la seconde On distingue trois périodes pour ce royaume qui couvre mille ans ou plus, de développement et de civilisation.

Leur accession au pouvoir serait le résultat d’un long processus de prise de poids politique déjà en cours lors du royaume de Napata.L’apparence idéale des femmes de pouvoir kouchites semble avoir été celle de femmes opulentes, voire obèses.

Ils rétablissent et à rétablir leur contrôle sur la Moyenne et la Haute Egypte, contrôlées par les Thébains ainsi que sur la Basse Nubie contrôlée par les Egyptiens. Son théâtre est le règne de Natakamani, sa co-régente Amanitore (mère ou épouse) et du prince héritier Arkhatani.Le roi Natakamani ; La reine Amanitore (© Musée égyptien de Berlin)On y recense la création, l’élargissement et la restauration de temples, la fondation d’un palais mobilisant des influences égyptiennes notamment. la documentation la plus importante nous provient au contraire de Basse Nubie qui était à l’époque occupée par les Kouchites.