Lors de recherches entreprises suite à la lecture de L’Intranquille, il a fallu constater la difficulté de trouver les écrits des jeunes poètes iraniennes sur Internet, ou encore les références de leurs ouvrages sur des bases de données bibliographiques. Ce mouvement né dans les années soixante-dix réussit à libérer l’écriture du système métrique classique, mais demeura selon Valipour teinté de conformisme. Ebrahim NABAVI – Couloir n°6 - Actes Sud 2005. Dans le ghazal traditionnel, les poèmes étaient ouverts à la vacillation entre deux pôles : celui du domaine légaliste de la religion, la « shari’at », institutionnalisée par la République islamique ; et celui de la gnose, la « haqiqat », vérité spirituelle qui, dans la tradition, complétait la « shari’at » en empruntant le chemin de l’éveil de la conscience. (…). Outre leur érudition et leur participation à la traduction des poèmes vers le français, Gita et Avaz sont aussi deux personnages de l’anthologie dans ses parties rédigées sous la forme d’un essai critique romancé : les exigeantes analyses sont ponctuées de poussées délirantes, portées par l’autodérision et l’imagination prolifique de Valipour et de ses deux complices. La journaliste s’est alors demandé comment la poésie pouvait disposer d’un tel pouvoir capable de réunir autour d’elle autant de personnes si différentes.Lui est venue alors l’idée de réaliser un reportage sur des Iraniens résidant à Paris à qui elle demanderait ce que représente pour eux la poésie persane.Je lui ai communiqué divers contacts, des noms de personnes à même d’en parler, et nous avons convenu qu’elle me rappelle quand elle disposera de suffisamment de matière pour qu’on dresse ensemble le bilan de ses recherches avant qu’elle ne mette la dernière main à son reportage.Le 9 juin dernier, la chaîne ARTE a diffusé un reportage portant comme titre : « Iran, chronique d’une année décisive ».Le film montre des milliers de personnes descendues dans les rues de Téhéran pour manifester leur joie après la signature de l’accord « sur le nucléaire » entre l’Iran et les Occidentaux. Le procédé d’ailleurs pourrait bien être emprunté au livre des Le 30 mars 2016 – il y a pratiquement 3 mois – je reçois un mail d’une amie guide conférencière qui travaille avec des voyagistes spécialisés sur les voyages en Orient, notamment en Iran.

Et à ce titre la plus « populaire » de ses formes d’expression artistique.Il est pratiqué au plus haut niveau comme au niveau le plus modeste. Le titre forme donc le vœu de voir une nation recouvrer la prospérité après une lourde convalescence.Deux mots également sur le sous-titre : « Poète libertaires d’Iran ». Pourquoi la poésie persane lue en France correspond pour l’essentiel à la période médiévale ?Khayyam, le plus connu mondialement et le plus traduit a composé ses quatrains ( siècle.

C’est dire qu’il y a eu matière pour les poètes, à raconter l’histoire de leur pays à travers leur poésie. Il y a le déni d’une modernité possible venue d’ailleurs. Poésie médiévale perse : ROUDAKI (880 – 940)

La sagesse du mollah Nasr Eddin … le retour Puis elle me raconte une histoire assez extraordinaire. Ce qui a valu comme une revanche sur le coup d’état de la CIA orchestrée en 1953 qui aboutit au renversement du gouvernement de Mossadegh et à la prise de pouvoir de Mohammad Reza Pahlavi.

Puis, à son retour en France – retour provoqué par la révolution iranienne – il s’était inscrit à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales) afin d’y poursuivre ses recherches sur la poésie persane.Or cet ami avait fait le vœu que le jour de ses funérailles on lise un poème (un Alors, je me suis plongé dans le recueil des poèmes de Hafez de Chiraz – le Près d’un mois après cette expérience troublante j’ai trouvé sur ma messagerie un mail qui avait été redirigé depuis mon site internet. Les travaux subsistants écrits en langues persanes (comme le vieux-persan ou le moyen-persan) remontent aussi loin qu'en 650 av. Il participe, par ses lectures ou ses “performances” poétiques à des rencontres et à des festivals de poésie. Il utilise la poésie iranienne contemporaine dans les dialogues, les titres et les thèmes de ses films. Professer un savoir mystique, hermétique, devient parfois une manière d’asseoir son autorité sur un public.

Elégie d’une ville en train de disparaître.Roman. On veut voir la poésie iranienne à travers le prisme d’une culture teintée d’orientalisme. Hafez, de son nom littéraire Chams ad-Din Mohammad Hafez-e Chirazi (en persan : خواجه شمس‌الدین محمد حافظ شیرازی Écouter), est un poète, philosophe et un mystique persan né vers 1325 [1] à Chiraz et mort à l'âge de 64 ans, probablement en 1389 ou 1390.Il serait le fils d'un certain Baha-ud-Din. Il donne aussi, régulièrement, des conférences pour établir des ponts entre les cultures persane et française. La date de la signature est le 14 juillet 2015. Cette étude, ainsi que l’anthologie à venir sont réalisées par Iraj Valipour, ancien professeur d’anthropologie poétique, avec la collaboration de deux doctorantes présentées sous les pseudonymes de Gita et Avaz. Cela vient sans doute de ce que le lien n’a jamais été rompu entre la tradition antique et l’expression moderne de la poésie persane.

Déjà il faut les trouver ces poètes « populaires ».

Et puis, compte tenu de leurs niveaux intellectuels respectifs – je veux parler des présidents —, ils préféreraient sans doute inviter, respectivement, les rappeurs Doc Gynéco et Joey Starr dont on connaît la portée de leur réflexion et la qualité de leur poésie.En Iran, dans les banlieues des grandes villes tout comme dans les petits villages de province, les familles possèdent chez elles les recueils de poésie de Khayyam, de Saadi ou de Hafez. Et jusque dans leurs poèmes, ils font allégeance aux illustres prédécesseurs.J’ai été amené, précisément, au projet de cette anthologie après avoir constaté à quel point la poésie contemporaine iranienne demeurait méconnue du public français.