Être humain, c’est avoir une individualité ancrée dans le collectif, dans la communauté. La culture à l’origine de l’identité sociale peut être formée par les traditions de son village, les mœurs de son pays, mais aussi par une culture universaliste ouverte. C'est ce mouvement qui a conduit vers les "droits de l'homme".Le versant éthique de l’humanisme prône la dignité et la valeur de tous les individus humains et rejette les formes d’assujettissement. Appuyé sur sa culture, il faut aussi pouvoir s’en libérer. Ces derniers peuvent même la compromettre. S’en tenir à un seul, c’est le plus souvent être dans l’erreur, même si on tient un raisonnement rationnel. biais de ces cadeaux d’humanité, de ces appels d’humanitude, les générations successives, ont progressé. Afin de pouvoir comprendre dans quelle mesure l'Homo sapiens n'a pas été toujours un être humain, les paléoanthropologues ont dû chercher à comprendre ce phénomène particulier. des pages qui suivent, que le concept revêt des significations multi-ples. Cette altérité comportementale (comme la polygamie des chefs citée par Lévi Strauss) induit par itération, une altérité culturelle qui peut se substituer à l'altérité spécifique (KERCOZ). L’éthique humaniste joue plutôt comme un idéal qui appelle des actions pratiques.Ce sont ces actions pratiques, à la fois individuelles et collectives, qui peuvent créer les conditions psychologiques, éducatives, politiques, économiques et sociales nécessaires à la réalisation de l'humanisme.
L’actualisation des possiblités d'humanisation se produit pendant la vie grace à l'éducation, le savoir, la sagesse  (et non par un accomplissement spirituel condiusant vers un au-delà de la réalilté).La distinction entre homme et humanité reprend dans le langage courant celle entre conception anthropologique et éthique. Il faut une démarche plus sophistiquées que le morales traditionnelle, une réflexivité qui donne les moyens de louvoyer dans la contingence.Dans le cadre d'une éthique humaniste, il paraît préférable que chacun trouve et invente, en fonction de son tempérament et des circonstances sociales dans lesquelles il se trouve, la manière de se conduire la mieux adaptée. C'est ce qui permet à l’individu de se reconnaître comme perdurant dans le temps et comme unité stable malgré la pluralité qui le constitue. Définition de humanisme . C'est une philosophie qui suppose que l'homme a la capacité de s'humaniser et que ce n’est pas une abstraction, mais quelque chose de réalisable par chacun, car chacun est potentiellement pourvu de qualités fondamentales nécessaires. Cela nécessite "un exercice, toujours fragile, toujours renouvelé, de la sagesse" pour reprendre les termes de Pierre Hadot (L’éthique humaniste est une éthique qui se donne pour idéal le développement de l'humanité possible en chaque homme. Ce n'est toutefois pas une capacité d'adaptation physiologique ou organique qui est sollicitée mais plutôt une adaptation comportementale ou technique, issue d'habitudes développées culturellement, inventées ou imitées. Lévi Strauss montre comment une faible modification comportementale d' un groupe (par ex la polygamie des chefs) peut induire, par itération, des dérives structurelles fortes et, au-delà, amorcer une bifurcation culturelle. Le vocable humanité, du latin humanĭtas, désigne la nature humaine, le genre humain ou l’ensemble de toutes les personnes du monde. Il permet d’être civil, d’accueillir les autres. Elles s’attendent à la réciproque dans un cadre de justice élémentaire. Or, cela demande des conditions qui dépendent de la collectivité. L'humanisation est un accomplissement, par l'éducation et le savoir, de l’homme conçu comme potentialité.
C'est là ou l'éthique doit se doubler d'une morale pour conduire la politique. Acte, œuvre d'humanité; manquer d'humanité. Le concept d'humanité est également proche de la notion de Deux réflexions en découlent. La source de cette unité constitutive est pro… L’homme, en tant qu’individu du genre La question absurde d'un homme éventuellement inhumain, vient du double sens du terme humain employé tantôt comme catégorie générique de l'espèce et tantôt comme nom pour une éthique humaniste.

Voilà un problème embarrassant.Le terme "homme" est utilisé pour désigner les individus de l'espèce L’agressivité, la violence, l’égoïsme, la toute puissance font partie de l’homme. Il y a une résonance, des effets en miroirs, des identités communes entre les humains. Alors, dans l'hypothèse que l'homme soit apparu il y a 100 000 ansAinsi, depuis l'Antiquité, mais surtout pendant le De même que le judaïsme, mais à la différence du catholicisme, l'« Qu'il n'y a pas de différence entre l'homme ordinaire et l'animal, que tous sont des Ce nouveau paradigme en traçant ainsi une continuité Cette séparation radicale entre humanité et animalité a été vigoureusement critiquée (correspondant de manière plus large à celle du « « C'est maintenant (...) qu'exposant les tares d'un La majorité de ces caractéristiques biologiques, voire, toutes les caractéristiques peuvent être retrouvées sous une certaine forme chez d'autres espèces animales. montrent qu'il existe, dans notre civilisation, un d'accord collectif sur ce qu'est "être humain" - ou ne pas l'être -. Le mouvement d’entraide est souvent spontané et souvent freiné par les circonstances. Vouloir ne suffit pas à avoir un effet sur notre vie, car il existe des déterminations biologiques, psychologiques, sociologiques, culturelles, et même épistémiques, indépassables.