Problématique de la littérature africaineJe me propose de montrer comment la stratification sociale dans la confédération théocratique du Fouta Djallon – ce qui correspond en partie à la région de la Moyenne Guinée de nos jours – eut une incidence sur le mode d’expression de la pensée entre le XVIIIème et le XIXème siècles.

Ce deuxième volume de l'histoire du Fouta Djallon des origines au XXème. Dans un . Ce congrès portait sur les résultats de la guerre sainte organisée dans chaque province, l'organisation politique et administrative du pays, la désignation des chefs des provinces , le choix d'un chef suprême du Fouta-Djallon. (Quand Modi Abdul Aziz dirigeait (Dara Labé), il rejoint l’armée d’Alfa Yaya, le prince du Labé, durant la campagne de Saroudia. En 1896 ils battent le dernier almamy du Fouta-Djalon, Boubacar Biro Barry, à la Les différents États issus des djihad peuls vers 1830. Elle décima l’armée : sur 6000 hommes, seuls 1200 survécurent. Il est vrai que les Marocains venus en vainqueurs sur le Niger en 1591 avaient déjà des fusiliers qui leur valurent, la discipline aidant, tous leurs succès, mais cette première immigration des fusils dans le royaume Songhay (de 1591 à 1650) ne semble pas s’être généralisée ou, tout au moins, dans le Sud (pays Bambara, Malinke, Fouta-Djallon, etc. Due à un virus d’origine animale, très contagieuse (par la salive ou la peau) et épidémique, elle tue entre 20% et 33% des malades (enfants/adultes). Le mouvement de migration des Peuls vers le Fouta Djallon s’intensifia au XVIIe siècle ; les vagues les plus importantes venaient du Macina. A titre de comparaison, une estimation de 1850 attribue entre 5000 et 6000 habitants à Labé, « la seconde ville du Fouta-Djalon » (H). Au XIXe siècle, confrontée à plusieurs épidémies de variole (bade), la confédération théocratique du Fouta Djalon conçut un dispositif de santé publique. Le modèle théocratique du Fouta-Djalon inspirera plus tard l'État peul du Fouta-ToroLes membres du congrès se rendirent immédiatement à Fougoumba pour procéder à la consécration du chef suprême. Les almamys de Bhouria, de Timbi-Touni et de Koyin prirent le titre de Le nouvel imamat du Fouta-Djalon est régi par la stricte L'objectif de la constitution de cet imamat est de convaincre les communautés locales de se Après qu'Ibrahim Sori soit mort en 1784, ses fils et ceux d'Alfa Ibrahim s'engagent dans une lutte pour la successionLes deux factions concluent un accord sur une alternance à la tête du pouvoir entre les dirigeants des deux factionsLes Français commencent à faire des incursions dans la région en capitalisant sur ses luttes internes. Il reprend les terres prises par le Djolof et rompt le lien de vassalité que le royaume de Diarra exerce sur le Fouta. « Modi Boubakar-Biro (…) est général en chef de l’armée (…). Histoire du Fouta-Djallon. Le fléau se joue des frontières et des disparités sociales.

Une partie de l’élite est concernée car les victimes appartiennent aux « bhe kaafa silaama e labbooru » et « bhe deftere e tinndoore ndaha » (« les gens du sabre et de la lance » et « ceux du livre et de l’encrier »). L’insécurité créée par les raids des Marocains sur Djenné et sa région est probablement la cause de ce départ massif vers le sud-ouest. Survenue en 1853, l’épidémie de Saroudia marqua durablement la mémoire collective. Les Tomé et le Ghana.

Elle permet d’évoquer les dimensions médicales, psychologiques et politiques de la lutte contre une maladie virale.Au XIXe siècle, la variole (ou petite vérole) est une maladie infectieuse dont les symptômes sont l’apparition de pustules sur le corps.
La mesure combine vigilance sanitaire et accompagnement des proches.Quarantaine : tout individu ayant été exposé au virus doit « rester pendant un mois éloigné de tout commerce avec les habitants [et si] la maladie ne s’est pas déclarée, il peut rentrer, après avoir toutefois brûlé ses vêtements » (H).Incinération : « lorsque le malade succombe, la case dans laquelle il est mort est brûlée avec le cadavre » (H).
Les limites que l'auteur donne au Fouta-Djallon sont celles du royaume théocratique à son apogée vers 1870. Apparue en Chine (XVIe s), l’inoculation (ou variolisation) gagne l’Empire Ottoman (Istanbul, 1701), le Royaume-Uni (Londres, 1713) puis le Fouta Djalon (Reade, 1861).Situé dans la province du Kantora, Saroudia se trouvait aux marges du Fouta Djalon et de la confédération du Ngabou (Gambie, Guinée-Bissau, Sénégal). « E nder ko Moodi Abdul Aziiz laamii kon, bhe yaadi e lanndho Labe on, Alfaa Yaya, konu ngun Sarruja. C’est un homme de trente-huit ans, bien bâti et d’allures distinguées ; son visage gravé de la petite vérole est régulier » (Noirot, 1881).Apprenant l’existence d’un vaccin (1800, Londres), almami Oumar (m. 1870) « dit que le plus grand don qu’on pût lui faire était ce remède » (Hecquard, 1853). Le gouvernement saisit les enjeux et suspend les expéditions militaires annuelles pour une durée de sept ans.Les awlubhe (traditionnistes) – comme farba Ibrahima – rendent hommage aux disparus en assimilant leur disparition à une « mort au champ d’honneur ».

Ils règnent jusqu’en 1770. Quand il eut fini, il déclara : Après la clôture du congrès, chaque chef fut autorisé à choisir le titre qui lui convient. 1.

Page 1. 1. La variole se glissa dans son armée, (…) vaillant et fougueux, la variole le rappela à Saroudia).La chronique est plus précise. Les Déniankobé donnent au Tekrour le nom de Fouta toro et leurs souverains portent le titre de Saltigui. L’actualité (inter) nationale souligne l’importance de la santé pour le bien-être des citoyens et la stabilité des Etats. Tous les marabouts combattants y répondirent.