Selon Besancenot (1989 : 15), « ». Le climat littoral est souvent plus doux en hiver que celui de l'intérieur. Le meilleur moment pour faire du tourisme balnéaire est pendant la saison de l’été. • Profils des clients du tourisme balnéaire Les flux des touristes balnéaire Le tourisme balnéaire • Les attentes Caractéristiques socio-démographiques, motivations, attentes, profils des clients du tourisme balnéaire • Les critères sociodémographiques En Tunisie Un phénomène en Dix ans plus tard, (1961-1971), elle réalise l’exploit de mettre sur le marché touristique près de 4000 lits, soit 10 % de la capacité d’hébergement nationale (Berriane, 1979 : 114). Bargach, et M.L. Des chiffres fabuleux sont avancés et parlent de quelque 5 milliards d’euros d’investissements. Péré, Michèle (1972), « Quelques aspects du tourisme au Maroc à travers l’exemple d’Agadir », Stafford, J., B. Sarrasin, et C.É.

La conjoncture nationale des investissements est bonne : le Maroc trône actuellement en tête des pays africains concernant les investissements étrangers. Aujourd'hui, le touriste balnéaire recherche avant tout l'ensoleillement qui lui permet de passer toute la journée sur la plage pour bronzer. L’objectif déclaré est de créer 160 000 nouveaux lits et environ 600 000 emplois directs et indirects pour des recettes annuelles en devises de l’ordre de 80 000 milliards de dirhams en 2010.
Cette modification est en grande partie liée à la possibilité pour les classes populaires d'avoir des vacances (grâce aux congés payés). Aspects sociogéographiques du développement du tourisme balnéaire au MarocSéduit par le succès du tourisme sur la rive nord de la Méditerranée (décennie 1960), le Maroc cède à la tentation de jumeler le tourisme et l’agriculture pour en faire les leviers de son développement social et économique. En somme, le bilan touristique du protectorat est plus que modeste.Dans ces conditions, les stations touristiques héritées du protectorat font penser à des ghettos de luxe implantés dans un océan de dénuement. Alors les planificateurs marocains, conseillés par des experts internationaux, se penchent sur les atouts et les contraintes socioéconomiques du pays et étudient notamment :- La place à réserver au tourisme au sein des autres vocations géographiques et économiques, en veillant à ne pas heurter la sensibilité d’une forte opposition marxisante ou nationaliste, adepte de « l’industrie industrialisante », voire du collectivisme autogéré- Le type de tourisme à privilégier (de masse ou de luxe ?) À l’intérieur des terres, d’autres stations jalonnent les versants nord du Moyen et du Haut Atlas (Immouzzer, Ifrane, Azrou, Oukaimeden…) et captent les flux touristiques en provenance de Fès, de Meknès ou de Marrakech. De 1948 à 1960, Agadir a pu atteindre une capacité globale supérieure à 1000 lits, avant qu’un violent tremblement de terrene réduise la ville à néant. Vers 1959 (Péré, 1972 : 7), la ville comptait quelque 500 lits, répartis en 200 chambres de luxe et 60 chambres de catégorie moyenne. Sur ce plan, le Maroc a tout pour plaire (tableau 2).N’est-ce pas une décennie d’hésitation improductive (1956-1964) qui a poussé le Maroc à faire du tourisme un secteur prioritaire? Séduit par le succès du tourisme sur la rive nord de la Méditerranée (décennie 1960), le Maroc cède à la tentation de jumeler le tourisme et l’agriculture pour en faire les leviers de son développement social et économique. Une station balnéaire française est une ville littorale aménagée en vue d'une activité principale : le tourisme des « bains de mer ». Les chercheurs qui ont travaillé sur la région ont souligné « » (Péré, 1972 : 3-27) et en même temps la dynamique des investisseurs de la région en rappelant (Berriane, 1979 : 254) que près de « Avec ce programme, qui laisse rêveur, le Maroc souhaite mobiliser toutes les énergies pour la relance du secteur touristique.