Avant que le clan Lorsque le chef de Galapaye est malade, on offre des colas au sac soigneusement conservé.Pour expliquer le mouvement apparent Est-Ouest du soleil, on dit que lorsque le soleil quitte Togba, il va se reposer dans les mains du Honomou.Cette alliance s’est concrétisée lorsque le Tonalé étant entré en guerre contre le Gouan, il appela à son secours le chef de Guéasso Gara-Gara-Oulé qui accourut aussitôt.Avant l’arrivée des Hononwã la chefferie du Tonalé appartenait aux Tohonwã ou Téanwã de Guiéta puis de Soota.

Mais Mouon ne connaissait pas le fusil et c’est l’absencede cette arme qui rendait les gens de cette époque si craintifset les panthères si redoutables. Les champs obligatoires sont indiqués avec Cependant, N’Zebela Togba restait fort et les Manon demandèrent la paix : elle fut conclue à Haoulo. La Guinée est un des châteaux d'eau de l'Afrique. Mais à la fin des années 1970, devant les difficultés économiques, le régime reconnaîtra que le Français est une langue diplomatique importante, ainsi que pour le développement économique du pays.

Ils eurent sans doute beaucoup d’enfants.De Donhouéta, Sanahouo (ou ses descendants) envoya des gens fonder la plupart des autres villages du Boo Nord.C’est ainsi qu’il envoya des chasseurs franchir la chaîne des Maka Yé. A la mort de celui-ci, le pouvoir revint successivement à ses fils Gapka, Zohomou et Loho.Zoméa étend son pouvoir en dehors de Nzo sur l’ensemble des Kono du Vépo.

Un clan d’origine manon et venant de Yéi (Manansèlé) d’après la tradition, porte le nom kpellé de Ses totems ne se retrouvent intégralement dans aucun clan manon de Yéi, par contre ce sont ceux du clan Les trois autres fils demeurés à Palé firent souche: de l’un d’eux sortit la famille des chefs de village et d’un autre celle des chefs de canton.Revenons à Mouon et à ses descendants, c’est-à-dire au clan kpellé Dans l’actuel canton du Manon nous avons donc deux clans G’Beinsano était à l’origine un hameau peuplé par le clan Koiguei eut un fils, Fanti, d’une femme qu’il avait amenée du Manansèlé.

Ce village fut peuplé outre de la famille Siaman Gotto, des habitants de G’Bana Goma, ainsi que d’un certain nombre d’habitants de G’Banhié et de guerriers Doualanwã de YaragpaléPoursuivant sa route, Sanahouo arrive à Donhouéta qui sera son établissement définitif. Ce village était occupé par une famille du clan Suivant une légende, un jour deux chasseurs, deux frères, dontl’aîné se nommait Mahou, arrivèrent à Guiéta venant de la régionde Touba (Côte-d’Ivoire). Il comprenait le Karagoua, le Saouro, le Nana, le Vépo, le Lola, le Mossorodougou et d’une façon plus lâche le Béro, le Konodougou et les villages de Gô et Diawassou dans le Gouan.Il commandait également les Manon du Bossou et les Dan-Mini (ou Yafoba), jusqu’à G’Bapleu et Depleu dans le canton de Sibileu du cercle de Man en Côte-d’Ivoire. Lorsque la bête parut vers minuit,Mahou lui déchargea son fusil dans la tête à bout portant.

Tandis que certains groupes se dirigèrent vers les vallées du Bafing et de la Falémé, d’autres se fixèrent dans le delta intérieur du Niger. Pokocé s’étant montré cruel et dur, le pays Kono ne voulut plus lui obéir et lui préféra Gara Gara Oulé, fils de Gomoulo.Lors de la révolte de 1911, Guélémata, Tongarata, c’est-à-dire le Saouro, le Mossorodougou nord, le Nana, restèrent fidèles à la France, mais les parties de l’Empire de Guéasso situées plus au sud, se révoltèrent et Gara Gara Oulé, suspect, fut arrêté et ses états démantelés.Dans le Mossoroudougou, nous avons vu un Lolamou prendre la chefferie de Manota et son fils Mossorou étendre sa domination sur toute la région. Les Opportunités en Bref. Ce sont eux qui ont donné sa physionomie actuelle aux pays Kono et Kpellé en créant ces chefferies que l’administration qui les avait conservées, nommait cantons.C’est pourquoi nous avons groupé ces migrations en un second paragraphe sans toutefois pouvoir affirmer avec certitude qu’elles sont toutes postérieures à celles étudiées au paragraphe précédent ; la chose est seulement vraisemblable pour la plupart d’entre elles, les chefs guerriers et politiques étant arrivés après les maîtres de la terre.Mais on conçoit qu’il soit difficile de choisir une version ou l’autre en l’absence de tout document. La Guinée est située en Afrique de l'Ouest, elle est limitée au nord par le Sénégal et une partie du Mali, au Nord-Ouest par la Guinée-Bissau, à l'Ouest par locéan Atlantique, au Sud par la Sierra Leone et le Liberia, à l'Est par la Côte d'ivoire et une partie du Mali. A. Arcin dans son Histoire de la Guinée française (op. Cette famille fonda le village de G’Banhié.Ma Donhoué devenue adulte, fit un champ à quelques distances sur l’emplacement de l’actuel Donhouéta.

Ceux-cinaissent au cœur ou sur les pentes du Fouta Djallon, « Château d'eau del'Afrique Occidentale » et prennent la direction de l'Océan Atlantique oùils se jettent directement ou par des détours, à travers de larges estuaires(les Rios ou Rias). C’est ainsi par exemple qu’ils possèdent une Initiation et un génie, le Lorsqu’une querelle éclate entre Kpellé, les Maninwã font sortir le Sauf certains détails sans importance, le fond des coutumes Kpellé ou Malinké animistes, ces nouveaux venus du Konian au milieu du XVIIIe siècle, ont conquis de façons diverses, soit par la force, soit par alliance, soit en échange de leur protection, le pouvoir politique sur les populations tant Manon que Kpellé ou Kono.Les chefs du canton Manon, celui de Bossou, ne sont pas Manon mais descendent d’un émigrant de Missadougou, Les chefs du Manaleye (ou Manansèlé en Manon) sont des métis de Mahou (Diomandé) et Kpellé, et ceux du G’benson sont leurs cousins, tandis que la même famille fonde Nzo dans le canton du Vépo.L’origine Malinké expliquerait que certains chefs aient conservé, et non pas repris ou pris par snobisme comme on pourrait le croire, un Enfin dernière remarque avant d’aborder le détail des migrations, du peuplement et de la formation des chefferies : si d’une façon générale l’organisation politique est morcelée en une quantité de groupes parfois minuscules aux frontières changeantes et à la composition qui ne l’est pas moins, il exista une organisation, nous n’osons dire un Etat, un essai de regroupement prenant l’allure d’une sorte de confédération, c’est ce qu’on a nommé assez pompeusement « l’Empire de Guéasso ».Le fait est connu de certains auteurs.